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Quelques Articles

THE GUARDIAN

Londres

Jeudi, 3 Mars 1988


Une des recherches les plus excitantes et controversées dans le domaine en plein essor des thérapies alternatives a récemment été présentée en Grande-Bretagne par Fabien Maman, musicien, acupuncteur et bio-énergéticien français.

Il a récemment partagé avec les médecins et thérapeutes du Centre d’Aide au Cancer de Bristol les résultats de la recherche initiale qu'il a menée avec la biologiste Hélène Grimal à l'Université de Jussieu à Paris), illustrant l'effet du son sur les cellules cancéreuses.

Il a présenté une séquence de diapositives de cellules cancéreuses photographiées en étant soumises, à des intervalles de 60 secondes, à une série précise de fréquences sonores, il montra la destruction systématique des cellules cancéreuses. Maman souligna que les cellules saines n'étaient pas affectées par de telles fréquences.

Il précisa que les expériences avec des cellules cancéreuses ne contribuaient qu’à une petite partie illustrative de son travail avec le son, dont l'application ne devait pas être considérée comme purement pathologique, mais plutôt comme un outil thérapeutique au vue des aspects positifs du son - possédant, selon lui des effets remarquables, stimulants, réguliers et revitalisants sur le corps.

Fabien Maman a découvert l'ancienne science du son (Kototama) grâce à son maître, Sensei Nakazono, qui lui a enseigné trois arts anciens, l’Aïkido, l’Acupuncture et le Kototama, science des sons purs.

Quand ils se sont rencontrés, Fabien Maman était en tournée avec son groupe de musiciens en Amérique, dont plusieurs avaient besoin de soin. Nakazono, en sa qualité d'acupuncteur, a été appelé pour les soigner. Fabien Maman était tellement impressionné par son travail qu'il a ensuite visité le Japon puis étudié les trois arts. Il a appris de Sensei Nakazono que la science du son pur - sans aucun doute en raison de sa nature acoustique - n'avait jamais été écrite et que, bien que la connaissance remonte à l'antiquité, ses origines exactes étaient inconnues.

Fabien Maman s’est ensuite qualifié comme acupuncteur à Paris où il pratiqua et c'est pendant cette période qu'il a pu expérimenter et affiner l'utilisation du son précis dans ses aspects thérapeutiques.

Il expliqua que la technique de l'acupuncture fonctionne selon le principe suivant: il existe des zones longitudinales (méridiens) traversant le corps, formant un réseau subtil de transport d'énergie. (Les Chinois disent que la Force de la Vie circule ainsi). Les acupuncteurs utilisent certains points focaux de ce réseau afin de réguler les organes internes - et selon le musicien Fabien Maman, ce système semblait remarquablement similaire à celui d'un instrument à cordes tel que la harpe, avec les points d'acupuncture tels des notes de musique.

Il a commencé à expérimenter la transmission de fréquences sonores précises avec des diapasons, au lieu d'aiguilles, sur les points d'acupuncture et a constaté que les résultats étaient tout aussi efficaces. Cela l'a incité à spéculer sur les effets exacts du son sur le corps et à essayer de montrer, plus scientifiquement, ce qui se passait au niveau fondamental ou cellulaire.

Il collabora avec la biologiste, Hélène Grimal ainsi que d'autres chercheurs, et commença à examiner au microscope et à photographier, avec la méthode Kirlian, ce qui arrivait aux cellules sanguines lorsqu’elles étaient exposées à une gamme chromatique de fréquences sonores. La photographie Kirlian a été choisie parce que c'est une technique qui révèle les champs bioénergétiques existant autour de tous les objets vivants.

À leur grand étonnement, ils ont découvert que, lorsqu'ils jouaient une note, la couleur était imprégnée dans les cellules qu'ils examinaient et la forme des cellules changeait selon la note qui était jouée. Les notes étaient initialement jouées sur un xylophone et plus tard sur un vibraphone. Il a ensuite ajoute d’autres instruments et la voix humaine.

Maman et Grimal ont déduit que ce qu'ils voyaient était une affinité directe entre la forme et la couleur de la cellule, induit par la puissance de l’énergie du son et de la fréquence de la note jouée. Il a noté que l'effet pouvait être reproduit, mais la forme et la couleur n’était jamais exactement la même, comme si chaque cellule vivante avait sa propre qualité individuelle, selon un certain nombre de facteurs, tels que la vitalité et l'état de l'être humain dont les cellules sanguines étaient observées après l’expérience.

La note jouée Do, par exemple, semblait allonger la cellule; Ré s'est avéré avoir une présence très forte, avec des couleurs intenses également. Fabien Maman a commenté sur la note Ré comme étant beaucoup utilisée dans des pays comme le Brésil et l'Afrique pour certains rites magiques), Mi produit une forme arrondie et La (440 hertz), la note standard du diapason, inspire une couleur rose. Fabien Maman dit: "Il existe une relation mathématique et vibratoire entre la fréquence de la couleur et la fréquence du son".

En partant des cellules saines, ils ont continué a examiner et photographier des cellules cancéreuses alors qu'elles étaient exposées à une gamme chromatique de 12 demi-tons. Ils ont remarqué une désorganisation systématique du tissu cellulaire alors qu'ils montaient dans la gamme jusqu'à ce que les cellules explosent, entre La (440 hertz) et Si.

Au début de sa recherche, comme il arrive parfois lors d’investigation scientifique, Fabien Maman rencontra un physicien Joël Sternheimer, élève de J.P. Vigier Broglie, qui faisait également des recherches sur le son et qui prétendait avoir découvert la fréquence à laquelle vibrent les particules élémentaires de la matière.

Habituellement la plupart des chercheurs enquêtant sur le son pur dans le monde entier, se rencontrent. Le physicien Joël Sternheimer est aussi un musicien. Il prétend que les particules élémentaires vibrent à des fréquences entièrement compatibles avec les lois musicales et que le monde de la matière peut ainsi être considéré comme un aspect de la musique. Sternheimer et Maman ont déjà transposé la signature de certaines molécules clés en forme musicale et cela représente un ralentissement considérable de ces molécules, car l'oreille a une portée audible d'environ 240-1500 hertz et les fréquences des particules sont si élevées qu'elles vibrent 72 fois plus vite (module 72) que l'oreille n’est capable d’entendre.

Fabien Maman considère que les implications pour la santé se partagent en deux: dans l'ensemble, il observe le besoin de restaurer l'harmonie et minimiser la dissonance (bruit) dans notre environnement acoustique; à un niveau personnel, des thèmes musicaux moléculaires ralentis peuvent finalement être utilisés pour stimuler et réguler les cellules saines dans le corps humain et se recycler pour réorienter celles qui ne sont pas saines.

Si, comme Fabien Maman et Joël Sternheimer l’affirment, le corps humain est un peu plus qu'une collection de vibrations s'étendant dans le domaine de la bioénergie qui imprègne et entoure sa forme matérielle, alors il n'est guère surprenant que les vibrations sonores, d’une manière positive ou négative, aient un effet sur notre anatomie physique et subtile.